lunes, 29 de junio de 2015

La impronta argentina en los medios europeos sobre el devenir de la cuestión Malvinas en el Comité especial de la ONU sobre descolonización


Las Malvinas: el diálogo y no la militarización

El Comité especial de la ONU sobre la descolonización se reúne esta semana en la sede de las Naciones Unidas en Nueva York. El Comité, conocido bajo el nombre de C-24, está integrado por representantes de 29 países y trata la situación de 17 territorios dependientes, comprendiendo Gibraltar y las islas Malvinas/F#lklands, dos cuestiones de importancia para España y Argentina, respectivamente.
Con respecto a las islas Malvinas/F#lklands, que están bajo administración británica, es particularmente interesante este año por varias razones.
En primer lugar, la resolución 2065 de las Naciones Unidas, una resolución clave, cumple este año su 50º aniversario. Esta resolución provee elementos esenciales con respecto al reclamo de Argentina. Las Malvinas/F#lklands constituyen una forma de colonialismo que debe llegar a su fin. Además, toma nota de la existencia de un conflicto de soberanía entre Argentina y el Reino Unido. Por último, se invita a los dos países a establecer negociaciones para encontrar una “solución pacífica al problema e informar al Comité especial o a la Asamblea General sobre los resultados correspondientes".
Obviamente, las negociaciones deben ser realizadas teniendo en cuenta los objetivos y las disposiciones de la Carta de las naciones Unidas, de la resolución 1514, sobre el principio de la integridad territorial y los intereses de la población de las islas. En lo que concierne al último punto, conviene recordar que las islas Malvinas fueron ocupadas en 1833 por las fuerzas británicas, que expulsaron a la población local y no les permitieron volver, rompiendo de este modo la integridad territorial de Argentina.
Incluso, los que viven en las islas tienen las características y el modo de vida británico, y no fueron “subyugadas por una potencia colonial”. En consecuencia, el principio de la “autodeterminación” invocado por los británicos no se aplica.
En lo que respecta al estado de las negociaciones, me parece que nada indica que los dos países entrarán en negociaciones en un futuro cercano. Argentina lanzó una campaña, buscando y obteniendo un apoyo en diferentes regiones del mundo, a través, este año, no sólo de resoluciones  y de declaraciones, sino también de peticionantes y de descendientes de los que fueron expulsados. El Reino Unido emprende regularmente acciones de lobby en varios niveles, incluso a nivel científico, enviando peticionantes que harán valer que el principio de autodeterminación debe ser aplicado en su totalidad.
Finalmente, los diarios británicos hablan de una creciente militarización del Atlántico Sur, ante la posibilidad de una agresión argentina. Estos mismos medios acusaron a Argentina de haber comprado equipamientos militares a Rusia y a China. Los expertos en materia de Defensa en Buenos Aires desmintieron firmemente la compra de equipamiento militar y recordaron el compromiso del país a la paz. Además, señalan que los anuncios británicos son parte de la campaña de lobbying llevada adelante por ciertos grupos del Reino Unido que están muy preocupados por los recientes recortes presupuestarios aprobados por el Primer ministro Cameron.
De cualquier manera, e incluso si este anuncio es parte de una guerra dialéctica nacional entre el gobierno y algunos sectores del Reino Unido, la creciente militarización en el Atlántico Sur es muy preocupante.
Al fin de cuentas, los dos Estados deberán entrar en negociaciones: esta situación no puede permanecer ad eternum, en particular mientras la cuestión de las Malvinas/F#lklands siga siendo una cuestión del C-24.

Fuente: Le Huffington Post por Mariana Rodriguez Pareja 29/06/2015
Traducción propia.



Les Malouines: le dialogue, et non la militarisation

Le Comité spécial de l'ONU sur la décolonisation se réunit cette semaine au siège des Nations Unies à New York. Le Comité, connu sous le nom C-24, est composé de représentants de 29 pays et traite de la situation des 17 territoires dépendants, y compris Gibraltar et les Malouines/Falklands, deux questions d'importance pour l'Espagne et l'Argentine, respectivement.
Concernant les îles Malouines/Falklands, qui sont sous administration britannique, cela est particulièrement intéressant cette année pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, la résolution 2065 des Nations Unies - une résolution clé - entre dans son 50e anniversaire cette année. Cette résolution fournit des éléments essentiels quant à la demande de l'Argentine. Les Malouines/Falklands constituent une forme de colonialisme qui doit prendre fin. En outre, elle prend note de l'existence d'un conflit de souveraineté entre l'Argentine et le Royaume-Uni. Enfin, elle invite les deux pays à entamer des négociations pour trouver une "solution pacifique au problème et faire rapport au Comité spécial ou à l'Assemblée générale sur les résultats y afférent".
Bien sûr, les négociations doivent être menées en tenant compte des objectifs et des dispositions de la Charte des Nations Unies, de la résolution 1514 - sur le principe de l'intégrité territoriale et les intérêts de la population des îles. En ce qui concerne ce dernier, il convient de rappeler que les îles Malouines étaient occupées en 1833 par les forces britanniques, qui ont expulsé la population locale et ne leur ont pas permis de revenir, brisant ainsi l'intégrité territoriale de l'Argentine.
De même, ceux qui vivent dans les îles possèdent les caractéristiques et le mode de vie britannique, et n'ont pas été «subjugués par une puissance coloniale». Par conséquent, le principe de «l'autodétermination» invoqué par les Britanniques ne s'applique pas.
En ce qui concerne l'état d'avancement des négociations, je crois que rien ne semble indiquer que les deux pays entreront en négociation dans un avenir proche. L'Argentine a lancé une campagne, recherchant et obtenant un soutien dans différentes régions du monde, par le biais, cette année, non seulement de résolutions et de déclarations, mais également de pétitionnaires et de descendants de ceux qui ont été expulsés. Le Royaume-Uni entreprend régulièrement un lobbying a plusieurs niveaux, y compris au niveau scientifique, en envoyant des pétitionnaires qui feront valoir que le principe de l'autodétermination doit être appliqué dans son intégralité.
Enfin, les journaux britanniques font état d'une militarisation croissante dans l'Atlantique Sud, devant la possibilité d'une agression argentine. Ces mêmes médias ont accusé l'Argentine d'avoir acheté des équipements militaires auprès de la Russie et de la Chine. Des experts en matière de défense à Buenos Aires ont fermement démenti que l'Argentine a acheté des équipements et ont rappelé l'engagement du pays à la paix. En outre, ils ont fait valoir que l'annonce britannique fait partie de la campagne de lobbying menée par certains groupes au Royaume-Uni qui sont très préoccupés par la récente coupe budgétaire approuvée par le Premier ministre Cameron.
En tout état de cause, et même si cette annonce fait partie d'un grondement national entre le gouvernement et certains secteurs du Royaume-Uni, la militarisation croissante dans l'Atlantique Sud est très préoccupante.
En fin de compte, les deux États devront entrer en négociation: cette situation ne peut pas rester ad eternum, en particulier alors que la question des Malouines/Falklands reste une question du C-24.

Le Huffington Post par Mariana Rodriguez Pareja 29/06/2015