Las Malvinas: el diálogo y
no la militarización
El Comité especial de la ONU
sobre la descolonización se reúne esta semana en la sede de las Naciones Unidas
en Nueva York. El Comité, conocido bajo el nombre de C-24, está integrado por
representantes de 29 países y trata la situación de 17 territorios
dependientes, comprendiendo Gibraltar y las islas Malvinas/F#lklands, dos
cuestiones de importancia para España y Argentina, respectivamente.
Con respecto a las islas
Malvinas/F#lklands, que están bajo administración británica, es particularmente
interesante este año por varias razones.
En primer lugar, la
resolución 2065 de las Naciones Unidas, una resolución clave, cumple este año
su 50º aniversario. Esta resolución provee elementos esenciales con respecto al
reclamo de Argentina. Las Malvinas/F#lklands constituyen una forma de
colonialismo que debe llegar a su fin. Además, toma nota de la existencia de un
conflicto de soberanía entre Argentina y el Reino Unido. Por último, se invita
a los dos países a establecer negociaciones para encontrar una “solución
pacífica al problema e informar al Comité especial o a la Asamblea General
sobre los resultados correspondientes".
Obviamente, las
negociaciones deben ser realizadas teniendo en cuenta los objetivos y las disposiciones
de la Carta de las naciones Unidas, de la resolución 1514, sobre el principio
de la integridad territorial y los intereses de la población de las islas. En lo
que concierne al último punto, conviene recordar que las islas Malvinas fueron
ocupadas en 1833 por las fuerzas británicas, que expulsaron a la población
local y no les permitieron volver, rompiendo de este modo la integridad
territorial de Argentina.
Incluso, los que viven en
las islas tienen las características y el modo de vida británico, y no fueron “subyugadas
por una potencia colonial”. En consecuencia, el principio de la “autodeterminación”
invocado por los británicos no se aplica.
En lo que respecta al
estado de las negociaciones, me parece que nada indica que los dos países
entrarán en negociaciones en un futuro cercano. Argentina lanzó una campaña,
buscando y obteniendo un apoyo en diferentes regiones del mundo, a través, este
año, no sólo de resoluciones y de
declaraciones, sino también de peticionantes y de descendientes de los que
fueron expulsados. El Reino Unido emprende regularmente acciones de lobby en
varios niveles, incluso a nivel científico, enviando peticionantes que harán valer
que el principio de autodeterminación debe ser aplicado en su totalidad.
Finalmente, los diarios
británicos hablan de una creciente militarización del Atlántico Sur, ante la
posibilidad de una agresión argentina. Estos mismos medios acusaron a Argentina
de haber comprado equipamientos militares a Rusia y a China. Los expertos en
materia de Defensa en Buenos Aires desmintieron firmemente la compra de equipamiento
militar y recordaron el compromiso del país a la paz. Además, señalan que los
anuncios británicos son parte de la campaña de lobbying llevada adelante por
ciertos grupos del Reino Unido que están muy preocupados por los recientes
recortes presupuestarios aprobados por el Primer ministro Cameron.
De cualquier manera, e
incluso si este anuncio es parte de una guerra dialéctica nacional entre el
gobierno y algunos sectores del Reino Unido, la creciente militarización en el
Atlántico Sur es muy preocupante.
Al fin de cuentas, los dos
Estados deberán entrar en negociaciones: esta situación no puede permanecer ad
eternum, en particular mientras la cuestión de las Malvinas/F#lklands siga
siendo una cuestión del C-24.
Fuente: Le Huffington Post
por Mariana Rodriguez Pareja 29/06/2015
Traducción propia.
Les Malouines: le
dialogue, et non la militarisation
Le Comité spécial de l'ONU
sur la décolonisation se réunit cette semaine au siège des Nations Unies à New
York. Le Comité, connu sous le nom C-24, est composé de représentants de 29
pays et traite de la situation des 17 territoires dépendants, y compris
Gibraltar et les Malouines/Falklands, deux questions d'importance pour
l'Espagne et l'Argentine, respectivement.
Concernant les îles
Malouines/Falklands, qui sont sous administration britannique, cela est
particulièrement intéressant cette année pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, la
résolution 2065 des Nations Unies - une résolution clé - entre dans son 50e
anniversaire cette année. Cette résolution fournit des éléments essentiels
quant à la demande de l'Argentine. Les Malouines/Falklands constituent une
forme de colonialisme qui doit prendre fin. En outre, elle prend note de
l'existence d'un conflit de souveraineté entre l'Argentine et le Royaume-Uni.
Enfin, elle invite les deux pays à entamer des négociations pour trouver une
"solution pacifique au problème et faire rapport au Comité spécial ou à
l'Assemblée générale sur les résultats y afférent".
Bien sûr, les négociations
doivent être menées en tenant compte des objectifs et des dispositions de la
Charte des Nations Unies, de la résolution 1514 - sur le principe de
l'intégrité territoriale et les intérêts de la population des îles. En ce qui
concerne ce dernier, il convient de rappeler que les îles Malouines étaient occupées
en 1833 par les forces britanniques, qui ont expulsé la population locale et ne
leur ont pas permis de revenir, brisant ainsi l'intégrité territoriale de
l'Argentine.
De même, ceux qui vivent
dans les îles possèdent les caractéristiques et le mode de vie britannique, et
n'ont pas été «subjugués par une puissance coloniale». Par conséquent, le
principe de «l'autodétermination» invoqué par les Britanniques ne s'applique
pas.
En ce qui concerne l'état
d'avancement des négociations, je crois que rien ne semble indiquer que les
deux pays entreront en négociation dans un avenir proche. L'Argentine a lancé
une campagne, recherchant et obtenant un soutien dans différentes régions du
monde, par le biais, cette année, non seulement de résolutions et de déclarations,
mais également de pétitionnaires et de descendants de ceux qui ont été
expulsés. Le Royaume-Uni entreprend régulièrement un lobbying a plusieurs
niveaux, y compris au niveau scientifique, en envoyant des pétitionnaires qui
feront valoir que le principe de l'autodétermination doit être appliqué dans
son intégralité.
Enfin, les journaux
britanniques font état d'une militarisation croissante dans l'Atlantique Sud,
devant la possibilité d'une agression argentine. Ces mêmes médias ont accusé
l'Argentine d'avoir acheté des équipements militaires auprès de la Russie et de
la Chine. Des experts en matière de défense à Buenos Aires ont fermement
démenti que l'Argentine a acheté des équipements et ont rappelé l'engagement du
pays à la paix. En outre, ils ont fait valoir que l'annonce britannique fait
partie de la campagne de lobbying menée par certains groupes au Royaume-Uni qui
sont très préoccupés par la récente coupe budgétaire approuvée par le Premier
ministre Cameron.
En tout état de cause, et
même si cette annonce fait partie d'un grondement national entre le
gouvernement et certains secteurs du Royaume-Uni, la militarisation croissante
dans l'Atlantique Sud est très préoccupante.
En fin de compte, les deux
États devront entrer en négociation: cette situation ne peut pas rester ad
eternum, en particulier alors que la question des Malouines/Falklands reste une
question du C-24.
Le Huffington Post par
Mariana Rodriguez Pareja 29/06/2015